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Freud , et l'instinct

 

LA PULSION SEXUELLE ( DOCUMENT )

Nous écrivons cette page pour nous poser le problème de l'utilité de nos instincts, pourquoi ils sont la, et comment les maitriser.

Les instincts sont nécessaires a la vie, ce sont en fait des reflexe automatiques qui sont parfois nécessaires et indispensables car, toute conduite ne peut a chaque moment de notre parcours être dictée par notre cerveau, notre conscience ....notre vouloir, et elle est donc en fait automatisée en nous dans le but parfois d'assurer notre survie. Exemple : les besoins primaires, comme celui de respirer, de manger, de dormir etc ...

Parmi tous les instincts, il y en a un qui m'a interpelé .. chez le nourrisson .. c'est le reflexe de succion. Il y en a médicalement bien d'autres, comme le reflexe de Babinski, etc ...pouvons nous dire que le reflexe est un instinct ?

Revenons au reflexe de succion ...

Le nouveau-né puis le nourrisson ont des besoins innés, instinctifs, de sucer et non pas seulement de manger. Le foetus suce son pouce dans le ventre de sa mère. Le nouveau-né trouve vite ses doigts à sucer. L'observation quotidienne montre que les enfants pleurent, s'agitent, tournent la tête la bouche ouverte, happent un objet (leur main souvent, la sangle du siège-bébé, etc.) et se calment. Ceci montre que la succion " à vide " est un besoin. Selon Spock, le besoin de succion est physiologique au cours des 6 premiers mois de vie.

Après cet âge, le besoin de succion ne représente plus un instinct mais un besoin de réconfort, un "consolateur". On peut comparer ce besoin à celui de l'adulte qui fume une cigarette en cas d'anxiété. Brazelton remarque que c'est l'une des rares ressources dont dispose de manière autonome un jeune enfant au cours de sa deuxième année pour venir à bout d'une tension, pour se protéger et se réconforter. Gesell quant à lui estime que la succion du pouce est un caractère normal du développement.

Cette succion atteint son maximum entre 18 et 21 mois et l'enfant établit souvent une association d'idées avec le sommeil de sorte que le fait de porter ses doigts à sa bouche l'endort. L'auteur considère que la succion du pouce ou des doigts est un caractère du développement qui, lorsque l'enfant est plus grand, s'associe aux sentiments d'insécurité, d'ennui ou d'envie de dormir.

Maintenant, écoutons ce que nous dit Freud, ennemi de la religion. Pourtant, certaines de ces analyses sont intéressantes , a ne pas masquer et a prendre en compte. Car l'homme est en effet né pécheur, et dotés d'instincts,.... parfois utiles et même indispensables a la vie .... doit-on appeler cela pulsions ? ... que l'homme ne contrôle forcement toujours pas. Quelle responsabilité l'homme a t-il lorsqu'il cède a ses instincts ? Le fait il par survie ou par plaisir, volontairement ou involontairement, en un mot, quel est son degré de responsabilité et sa part de péché ?

Source

Le ça :  C'est l'ensemble des pulsions instinctives, sexuelles et agressives.

Le Surmoi

Il est une sorte de contrôleur du psychisme qui exige des renonciations instinctives. Il désigne l'instance qui tout au long de notre vie perpétue les directives morales et les défenses dérivées du dressage, des restrictions apportées à l'activité primaire du ça, de l'éducation, émanés des personnes qui nous entouraient dans l'enfance, le père en particulier, défenses qui sont alors intériorisées. »« Le Surmoi, héritage du complexe d'Oedipe, se forme beaucoup plus tard que les premières instances.

Il est l'introjection des défenses parentales, représentantes elles-mêmes des contraintes sociales. »« C'est l'instance psychique qui a pour mission de filtrer ce qui est moral ( faire le bien ), de ce qui est amoral ( faire le mal ). »« Un Surmoi fort permet à l'être de savoir comment se situer et contrôler ses pulsions sans pour autant annihiler sa propre personnalité. »

« Un Surmoi faible amène un sens moral pratiquement inexistant, introduisant des excès de comportement demandés par des instincts non contrôlés. »

« Un Surmoi trop sévère peut amener un comportement excessif, pouvant aller jusqu'au fanatisme, pour défendre ce que l'on croit être le bien.»

Le Moi 

« C'est l'organe de coordination entre les pulsions instinctives du ça et le monde extérieur. »

« Il est le produit d'une évolution par laquelle l'inconscient devient conscient. »

« Le Moi est chargé de canaliser, de diriger, d'utiliser l'énergie des instincts conformément aux exigences de la réalité, quitte à utiliser le Surmoi comme allié. »

« Il doit affronter différentes peurs : celle des instincts, de la Conscience morale et de la réalité elle même, et pour assurer sa sécurité qui consiste à éviter le déplaisir, il utilise différents actes défensifs qui sont autant d'attitudes caractérielles : la tendance à nier le réel, avec des fantasmes, à se mettre à la place de celui qui fait peur. Alors que le ça est inconscient, le Moi est en partie conscient.»

Les rapports entre ces trois instances psychiques sont variables. »

Le Moi s'allie avec le ça quand l'idéal moral est faible par rapport à la pression de la vie instinctive. »

Il peut aussi obéir au Surmoi contre le ça quand la Conscience morale est sévère.»

LE CORPS ET L'ÂME

On peut dire, sommairement, que chaque individu est composé d'un corps  ( monde physique )   et d'une âme ( monde spirituel ).

Le corps n'est qu'un véhicule matériel emprunté momentanément par l'âme, comme une voiture n'est qu'un véhicule de transport pour son conducteur. Le corps sert de support à l'âme afin que celle-ci puisse évoluer dans le monde matériel terrestre, dans le but de traverser certaines épreuves.

Ce corps véhicule ne dispose d'aucun pouvoir de décision.

Le Dieu Créateur de ce corps le soumet donc à certaines forces totalement inconscientes, LES INSTINCTS, que l'on peut aussi appeler désirs de survie, et que les psychanalystes appellent le ça.

Les désirs de survie n'ont pour unique but que d'assurer INCONSCIEMMENT le bon fonctionnement du corps véhicule, ainsi que sa reproduction.

Pendant leur assouvissement ces désirs de survie procurent une sensation appelée plaisir.

Parmi tous les désirs de survie instinctifs voici trois exemples :

La faim   qui oblige le corps à absorber de la nourriture pour régénérer ses cellules mortes, dans le but de ne pas dépérir et aussi acquérir une dose d'énergie.

La sexualité   dont la finalité est le renouvellement sur cette terre des corps usés ( morts ) que l'âme a quitté.

Un Surmoi ( sens moral ) faible peut conduire pire.

L'agressivité    ( Cause première de la barbarie )

Les scientifiques, à la différence de la Genèse lue littéralement, nous enseignent que les premiers humains à peupler notre terre n'étaient pas Adam et Ève, mais le pithécanthrope et le sinanthrope

De leur temps les supermarchés n'existaient pas et ils ne connaissaient ni la culture ni l'élevage.

Ils devaient manger pour survivre et se contentaient de cueillettes et de la chair des animaux qu'ils tuaient. Pour ce faire ils devaient attraper de force leurs proies, donc avoir un comportement très agressif.

Dans notre pays le problème de la nourriture nous est grandement facilité de nos jours.

Cependant le désir agressif instinctif est toujours présent en chacun de nous, il cherche toujours à se manifester puisque c'est un désir de survie totalement inconscient.

Sa conséquence est une envie instinctive de détruire ou de tuer ( péché mortel ).

Lorsque le Moi n'est pas assez fort pour résister aux instincts, ces désirs inconscients et mal intégrés sont très puissants et influencent fortement la conduite de ce Moi. En conséquence d'un intellect restreint, la soumission aux instincts amène donc la barbarie, la sauvagerie dans la manière de vivre.

Il se produit de ce fait un comportement que la science et la justice appellent vice ou perversion, et que la religion appelle péché.

D'autres êtres, au niveau de conscience très évolué, vivent dans la simplicité et sont capables d'un Amour Universel pour tout ce qui existe sur terre. Ils consacrent leur vie et leurs efforts à aider les êtres vivants malheureux ou maltraités. Ce sont des gens qui ont compris la futilité que peut induire l'excès d'instinct, ainsi que le matérialisme à outrance.

Ils ne suivent pas autre chose que les enseignements des grandes religions.

On peut citer sœur Emmanuelle, l'Abbé Pierre, Mère Térésa, Gandhi, etc... en exemple.

Instincts : « Sentiment intérieur, indépendant de la réflexion, qui dirige les animaux dans leur conduite. L‘instinct porte à exécuter certains actes, sans avoir la notion de leur but, à employer des moyens relativement les mêmes, sans jamais chercher à s‘en créer d‘autres ni à connaître les rapports qui existent entre les moyens et le but.»

L'âme anime le corps, lui donne la vie et, pour simplifier, on peut dire que c'est le MOI.

Ame : « ( du latin anima, souffle, vie ) Principe de vie, de mouvement et de pensée de l'homme.»

Chaque âme est composée de valeurs immatérielles plus ou moins développées telles que la crainte, l'assurance  §  la haine, l'amour § la jalousie et l'envie, la tolérance   § la méchanceté, la bonté   §  l'égoïsme, la compassion  § l'indifférence, le respect des autres §  la fourberie, la loyauté § l'avarice, la générosité  § la superstition, la connaissance  §  etc...

C'est le niveau atteint par chacune de ces caractéristiques de l'âme qui fait la personnalité d'un individu. La vie humaine (c'est-à-dire la mission de l'âme) consiste à dominer les instincts, ou désirs de survie du corps humain, dans le but d'améliorer son niveau personnel de spiritualité.

Epitre de Saint Paul aux Romains 7 - 14 à 26 :

« La Loi, nous le savons, est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché.   Je n'y vois goutte dans ce que je fais ; je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je hais.»

« Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne.   Mais, en ce cas, ce n'est plus moi qui agis, c'est le péché qui habite en moi.»

« Ce qui est bon, je le sais bien, n'habite pas en moi, je veux dire dans ma chair.   J'ai bien la volonté, mais pas le pouvoir d'accomplir le bien.»

 « Ce que je voudrais, je ne le fais pas ; et je commets le mal que je ne veux pas. Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui agis, c'est le péché qui habite en moi.»

« Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est à mes côtés.»

 « En mon être intime, je me complais dans la loi divine ; mais dans mes membres, , je vois une autre loi lutter contre la loi de mon esprit, et me rendre captif de la loi du péché qui réside dans mes membres.»

 « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui me conduit à la mort ? »

 « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ, notre Seigneur ! »

 « Ainsi donc, d'un côté, par mon esprit, je suis assujetti à la loi divine ; par ma chair, d'autre part, je suis esclave de la loi du péché.»

 

Quand nous cédons a nos instincts, sommes nous coupables de péchés ? Lorsque certains de ces instincts sont la et nécessaires a la vie, quel degré de culpabilité avons nous ? En un mot, quel part de notre accord et quelle part de notre volonté, quelle part de notre moi en terme de coopération a été d'accord avec cet instinct ?

Celui qui vole parce qu'il a faim a t-il péché ? Celui qui tue pour se défendre a t-il péché ? Etc ... Nous nous posons la question de la pleine conscience ....

et bien sur, comme nous sommes construits avec des instincts, et que nous combattons avec Jesus, .. et que nous sommes bien sur pardonnés, quel degré de culpabilité avons nous et quel péché avons nous commis ?