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                                                                                            HILDEGARDE DE BINGEN

Le film en allemand sous titré en francais ici

Source www.epeautre.ne

Dieu a révélé à une religieuse allemande, Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), les secrets de sa création.
Visionnaire depuis sa petite enfance, Hildegarde, devenue religieuse, dut obéir en 1141 à l'injonction d’une voix puissante venant du ciel : «Ecris ce que tu vois et ce que tu entends.». Elle sera ainsi l'auteur d'une œuvre immense et variée, directement inspirée par ses visions. Elle a été reconnue comme une conscience de l'Europe entière. Trois papes successifs ont écouté ses conseils inspirés, ainsi que l'empereur d’Allemagne Frédéric Barberousse, le roi d'Angleterre Henri II...

«Voilà comment Dieu guérit»
A partir de 1151, Dieu révéla à sœur Hildegarde, devenue Mère Abbesse à Bingen en Allemagne, une médecine à la portée de tout le monde. 
Ses conseils, en particulier pour la santé, eurent un grand retentissement au 12e -13e siècle, puis sont tombés dans l’oubli, sauf pour la consommation régulière de l’épeautre. 


En effet, l’épeautre qui contient les 8 acides aminés essentiels et riche en calcium, phosphore et magnésium, est, d’après Hildegarde, une céréale réchauffante et purifiante pour l’homme et... lui donne la joie... Elle a été largement remplacée par le blé, plus rentable, mais sans comparaison nutritive.


Pour ce qui est de la médecine pure, écrivait en 1950 le Dr allemand Gottfried Hertzka dans son livre «Voilà comment Dieu guérit», personne n'en avait pris sérieusement connaissance. C’est à se de-mander si le Bon Dieu n’a pas donné à l'humanité un traité complet de médecine par l'entremise d'une simple créature - qui de plus, ne connaissait strictement rien au domaine médical - pour confondre nos scientifiques et surtout nos «scientistes» actuels ? 


Hildegarde n'a jamais eu d'extases (comme ceux que l’on appelle «voyants» dans les apparitions catholiques actuelles). Elle raconte qu’elle entendait régulièrement la voix qui l’enseignait et avait devant les yeux, dans un état pleinement éveillé, les images de ce qui l’entourait et les images qu’elle devait transcrire, sans jamais tomber en extase ou en état de demi-sommeil. Elle décrit le phénomène : «…Quelque chose comme un nuage lumineux, dans lequel je vois des images et j'entends des mots que j’écrivais ou dictais... presque sans arrêt entre les temps de prières avec mes sœurs et de mon sommeil très court».

30 années de visions
Ainsi, son grand livre Scivias, le livre des subtilités des créatures divines, couvre 10 années de visions (1141-1151). La deuxième période des révélations dure sept ans (1151-1158). Durant ce temps, Hildegarde compose son livre de médecine (2 volumes), un recueil de lettres, un livre de commentaires de l'Evangile et un livre de chants. Puis, pendant cinq années (1158-1163), elle rédige le livre Vita meritorum, sorte de traité de psychothérapie. "L'homme, œuvre de Dieu", lui fut montré durant les années 1163-1171. 
 

Et enfin, une autobiographie - probablement le seul livre personnel d'Hildegarde basé sur ses souvenirs et sa vie et non à partir de ses visions - n'est malheureusement conservé qu'en fragments ; il fut peut-être écrit en 1179, année où elle mourut.
 

Hildegarde nota tous les détails avec une précision presque mathématique dans chacun de ses livres comme si elle avait su que les historiens de notre temps voudraient tout savoir avec exactitude. Jamais avant 1151 et après 1158, elle s'est occupée de médecine. Elle n’a rien écrit à partir de ses connaissances et, la médecine, n’était pas sa préoccupation. Seul Dieu et «l’homme total» l’intéressaient.
 

«L'homme, œuvre de Dieu», est une description minutieuse de tous les processus métaboliques à l'intérieur de l'homme, ceci pour fournir une analogie avec l'âme, pour expliquer et faire comprendre cette chose prodigieuse que nous appelons «âme».
 

Hildegarde nous donne cette vision de «l'homme total» (corps âme et esprit), en nous conduisant aux sources de la santé. Elle nous enseigne que nous ne pouvons vivre en pleine santé sans retrouver notre unité intérieure. Cette vision de la santé nous conduit donc à considérer l'être humain sous trois aspects : physique, psychique et spirituel.