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THERESE

 

Je commencerai cette page sur Thérèse Martin par l'hymne a l'Amour de St Jean : je n 'arrive pas a trouver une page catholique sur cet Hymne sur la première page Google ! Seuls nos amis orthodoxes sont présents ! Je cherche sur Hymne à la charité et c'est pareil.  De même que je n'arrive pas a trouver en ligne et gratuitement le catéchisme de l'Eglise catholique avec un moteur de recherche performant permettant de l'utiliser. Nous sommes en 2013 ! Avec un peu d'effort, j'y suis quand même arrivé ( pour l'Hymne ).

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens - Chapitre 13

 J'aurai beau parler toutes les langues de la terre et
 du ciel, j'aurai beau distribuer toute ma fortune aux
 affamés, s'il me manque l'amour, je ne suis rien. 
 L'amour prend patience ;
 l'amour rend service ;
 l'amour ne jalouse pas ;
 il ne se vante pas,
 ne se gonfle pas d'orgueil ;
 il ne fait rien de malhonnête ;
 il ne cherche pas son intérêt ;
 il n'entretient pas de rancune ;
 il ne se réjouit pas de ce qui est mal,
 mais il trouve sa joie dans ce qui vrai ;
 il supporte tout, il fait confiance en tout,
 il espère tout, il endure tout.
 L'amour ne passera jamais.

 Le Carmel nous invite à rencontrer Dieu dans l’humilité de notre condition humaine. Il nous rappelle que rien n’est petit dans nos vies, dans celle des hommes, car tout peut-être occasion de répondre avec amour à l’appel du Christ » 
                 

La petite voie, source www.lecarmel.org  :

La petite voie de Thérèse est une voie réservée aux petites âmes, comme elle le dit elle-même. Cette petite voie vers Dieu, n'est pas nécessairement plus facile, mais plus courte, plus directe, en vue de favoriser l'accès à la sainteté.

Il ne faut pas s'y tromper, sa petite voie est aussi la voie étroite de l'Évangile dont Jésus dit que peu s'y engagent.

Inspirée par le Seigneur, Thérèse donne à cette voie un élan nouveau, fondé sur l'esprit d'enfance. C'est une voie toute simple qui ouvre le cour à l'initiative divine.

Thérèse « veut chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. »

Cette petite voie, qu'elle compare à l'ascenseur, on dirait aujourd'hui télépéage,  c'est dans l'Écriture qu'elle la trouve, ce qui lui confère une valeur incomparable quant à la doctrine et une force quant à l'esprit.

Pour appuyer sa doctrine de la petite voie, Thérèse cite le prophète Isaïe ainsi que le Livre des Proverbes : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux. »  et « Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. » .

C'est la réponse que Thérèse cherchait et qui a « dépassé son attente ». Mais, concrètement, quelle est donc cette petite voie de Thérèse ?

C'est elle qui le dit : « la voie de la confiance simple et amoureuse. » .Rien ne pourra lui faire quitter cette petite voie.

Déclaration du Pape Jean-Paul II aux J.M.J. à Paris, le dimanche 24 août 1997

L'enseignement de Thérèse, véritable science de l'amour, est l'expression lumineuse de sa connaissance du mystère du Christ et de son expérience personnelle de la grâce ( on y est enfin ! ); elle aide les hommes et les femmes d'aujourd'hui, et elle aidera ceux de demain, à mieux percevoir les dons de Dieu et à répandre la Bonne Nouvelle de son Amour infini. Carmélite et apôtre, maîtresse de sagesse spirituelle de beaucoup de personnes consacrées ou de laïcs,
patronne des missions, sainte Thérèse occupe une place de choix dans l'Église. Sa doctrine éminente mérite d'être reconnue parmi les plus fécondes.

Désir de sainteté et expérience de faiblesse
Voyons comment Thérèse en est venue à découvrir la « petite voie ».

Celle-ci apparaît comme une issue, la seule issue, dans la situation contrastée qu'elle vit.

C'est en effet un contraste, un paradoxe qu'elle éprouve : d'une part, elle ressent en elle un désir immense, débordant de sainteté ; d'autre part, elle fait l'expérience quotidienne, répétée de sa faiblesse et de ses « imperfections ».

Il est important de noter que pour Thérèse le contenu de la sainteté, c'est l'amour.

Qu'importe si je tombe à chaque instant!
Dans une lettre à Céline, Thérèse cite une conférence de retraite du P. Pichon : « La sainteté ! Il faut la conquérir à la pointe de l'épée, il faut souffrir. il faut agoniser !. »

Plus intéressant est ce que nous dit Thérèse sur l'expérience de sa faiblesse : « Qu'importe, mon Jésus, si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse et c'est pour moi un grand gain. Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter en vos bras. Si vous ne le faites pas, c'est que cela vous plaît de me voir par terre. Alors je ne vais pas m'inquiéter, mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d'amour !... Je ne puis croire que vous m'abandonniez ! »

L'expérience de sa faiblesse n'empêche pas Thérèse de désirer la sainteté, ou la perfection évangélique.

Thérèse éprouve fortement le contraste entre son désir de sainteté, de perfection, son désir d'aimer Jésus à la folie et l'expérience constante de sa faiblesse, de sa pauvreté (avec ses «fautes », ses « infidélités », les petits sacrifices qu'elle laisse échapper.), bref son incapacité à parvenir à cette sainteté, cette perfection si désirée.

Progressivement, Thérèse comprend que la sainteté n'est pas le résultat d'un effort volontariste ou le trophée d'une conquête, mais ne peut advenir que comme un don reçu gratuitement, une sainteté reçue de Celui qui seul est Saint.

La volonté de conquête se transforme petit à petit en réceptivité pour le don.

Ce changement de perspective, qui prépare la découverte de la « petite voie », se situe dans les années 1893-1894. Il apparaît de manière assez claire dans la correspondance de Thérèse. C'est ainsi qu'elle écrit à Céline, en juillet 1893 (LT 142) : « Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup. »

L'amour est perçu ici comme un amour reçu.

Ou encore : « C'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien. » Il faut bien comprendre : c'est Jésus qui donne et Thérèse qui reçoit.